«Une nuit bleu velours, en 24 cases», un conte de Noël

Pour solde de tout compte! hurle la voix de la case 1, d’où sort un membre pâle et gonflé, aveuglant, inondant quiconque passe quatre étages plus bas. Il y en a même sur la housse du scooter et sur la languette des baskets. Mais ce n’est pas grand-chose quand un seul paragraphe parvient aujourd’hui à faire tenir six viols, puis onze yeux crevés à des fans ravis qui en réclament davantage. Un conte, c’est cruel et c’est tendre. Pour affronter les gros méchants ou amadouer un dragon, toujours bien d’avoir une histoire à enrober autour d’un immeuble la nuit.

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